10 propositions pour une société plus seine

Il n’y a pas de lobby de l’allaitement. Il n’y a que des associations, des mères, des pères qui se battent pour défendre une cause vitale pour eux.

S’il y avait un lobby de l’allaitement, vous ne seriez pas devant votre écran à lire ce billet sur ce blog revendicateur.

S’il y avait un lobby de l’allaitement, les propositions ci-dessous seraient déjà en vigueur, inutiles car la société n’en aurait pas besoin, ou débattues sérieusement par les autorités compétentes.

1. Le remboursement par la sécurité sociale des consultations de conseil en allaitement, pendant la grossesse, à la maternité et au retour à domicile, par des consultant(e)s en lactation diplômé(e)s, au même titre que les cours de préparation à l’accouchement ou les séances de rééducation périnéale.
2. L’interdiction de la mise en vitrine dans les pharmacies et parapharmacies des préparations infantiles, substituts au lait maternel, et l’interdiction de la mise en valeur de ces mêmes produits dans les grandes surfaces (y compris par des offres spéciales ou promotionnelles).
3. La formation obligatoire sur l’allaitement maternel lors des cursus de médecine générale, pédiatrie, obstétrique, infirmière, aide-soignante, auxiliaire de puériculture, et tout personnel potentiellement en contact avec des mamans allaitantes et des bébés allaités lors de leur mission professionnelle.
4. L’interdiction du merchandising et diffusion d’objets publicitaires par les lobbyistes dans les maternités (affichettes de prénom du bébé de marque de préparation infantile, posters, décorations, etc.)
5. La création d’un congé allaitement rémunéré comme le congé maternité, pour la mère, jusqu’aux 6 mois révolus du bébé, sur demande de la mère, soit en congé total, soit en congé partiel.
6. La rémunération de l’heure allouée par la loi au tirage du lait maternel dans les entreprises et ce jusqu’au premier anniversaire du bébé.
7. La taxation des publicités télévisées pour les préparations infantile, avec un versement des fonds levés à la promotion de l’allaitement maternel à la télévision, et dans tous les médias utilisés par les industriels des substituts maternels.
8. L’accueil des associations de soutien à l’allaitement dans les maternités, au même titre que les photographes professionnels, et ce même si les animatrices ne sont pas diplômées d’une discipline médicale ou paramédicale, après certification de leur association par une autorité compétente (à créer).
9. Ne plus parler des « avantages » de l’allaitement maternels, mais des inconvénients, voire des risques, de ne pas allaiter. Personne ne parle des avantages de ne pas fumer, mais des risques de le faire. Personne ne parle des avantages du port de la ceinture en voiture, mais des risques de ne pas la porter. L’allaitement maternel est naturel, il devrait être la norme.
10. La création de campagnes nationales de promotion de l’allaitement maternel. Il ne suffit pas d’en parler en tout petit dans le Plan National Nutrition Santé, il faut que l’Etat et les organismes concernés (INPES, AFSSA et la Sécurité Sociale notamment) soutiennent ouvertement l’allaitement maternel.

Ces propositions ont été rédigées par la taulière, McMaman alias moi-même, et, si j’espère qu’elles reflètent l’opinion de nombreuses Seintes, elles ne sont qu’une base de réflexion et de débats pour faire avancer la société sur le sujet de l’allaitement maternel, et n’engage que ma propre opinion. Si vous la partagez, alors partagez ces propositions !

58 réponses à “10 propositions pour une société plus seine

  1. rhaaaa le congé d’allaitement, j’en rêve! Au lieu de ça, n’étant pas très douée pour me traire, j’ai dû prendre un congé parental pour ne pas revivre le même calvaire qu’avec l’aînée: à partir de ses 3 mois et demi tétée le matin, la course à midi pour aller chez la nounou puis me sustanter, la course à 16h30 pour assurer le goûter. un biberon donné par papa puis une à 2 tétées pour finir la journée, tout ça en corrigeant les cahiers et en préparant la journée du lendemain. J’étais un tant soit peu crevée et, bien sûr, je ne suis pas aller réclamer un arrêt maladie: à quoi bon quand on me sous-entendait gentiment que je pouvais passer au tout biberon, que ma fille avait eu ce qu’il lui fallait! J’ai réussi à l’allaiter jusqu’à ses 9 mois en introduisant 1 biberon par mois et c’est elle-même qui a voulu arrêter.

    Et quand je compare leurs courbes de poids, ben y a pas photo!!! La grande, d’un poids légèrement supérieur à la moyenne, est passée dans le bas de la courbe dès lors que je n’ai pu l’allaiter à la demande, tandis que la 2ème, 7 mois samedi prochain, est grassouillette de partout! Il est certain que la grande a une nature a être menue mais la coïncidence est tout de même flagrante. Par contre, le doc m’a fait doucement rigoler la dernière fois: il était content que le poids la 2ème quitte le haut de la courbe et redescende tout doucement: elle était encore à l’allaitement exclusif, je me suis demandée s’il suggérait pas une possible obésité (et je me suis dit que si c’était vraiment ce qu’il pensait, il me décevait sur ce coup-là!)

    Enfin bref, encore un long com pour dire que l’allaitement c’est bon, mangez-en! 🙂

  2. Pas mal !
    On parle aussi assez peu des « économies » faites à la sécu quand on allaite bébé à long terme. Ici, 14 mois, jamais de gastro, otites, rien, que qq rhumes soignés par homéopathie par téléphone avec le doc donc les 2€80 des 2 tubes même pas remboursés. Certaines études démontreraient que c’est également vrai sur le long terme. Ca peut aller dans le sens de la proposition 9 : « si on n’allaite pas, votre enfant, toute sa vie, sera plus malade qu’un enfant allaité » ?
    En tout cas, on est loin d’en être là mais « I have a dream… » 😉

  3. Excellentes propositions ! Je partage évidemment !
    A quand une magnifique campagne pro-allaitement pour le grand public en France ? A quand des reportages dans les JT sur ce que coûte à la Sécu le non-allaitement ? Quant à la formation des personnels médicaux, c’est honteux qu’elle ne soit pas déjà mise en place : combien d’allaitements capotent à cause de mauvais conseils de soignants ?

    • Malheureusement bcp de professionnels soignants ne sont pas formés et même quand il le sont c’est tjrs assez rapid comme formation et il manquera tjrs le bon sens et l’empathie envers chaque maman , quand je formais les professionnels bcp ne voulaient pas entendre des choses telles que le sein ne se vide pas , pourquoi parce que pendant des années cela faisait parti de leurs croyances et que ce qui se passait après comme l ‘engorgement , les lymphangites et autres symptômes venaient pour elles a cause de sein remplit de lait qu’il fallait a tt prix vider coûte que coûte , une formation sur l’allaitement c’est pas juste une formation comme les autres , ce sont des femmes et des mères , des fois elles n’ont pas allaités , et des fois elles ressentent une forme de culpabilité , cela demande a chaque personne un travail sur elles et c’est pas facile pour toutes , de plus des années d’ignorance dans ce domaine et aucune envie d’en savoir plus mènent a des échecs d’allaitements au sein dans les maternités ,
      Dans mes formations j’ai vu des AP ,et des SF ,et des puer réaliser qu’elles n’ont pas eu de formation de base , a l’université ni dans les écoles , elles arrivent en service avec aucune notions de l’allaitement ( relationnels, physiologiques , psychologiques , sensorielles, ) oui cela fait des ravages et c’est bien dommage !

  4. Je me disais bien que j’avais vu une ancinne affiche sur le blog MamaNana, qui m’avait frappée et avait logiquement soulevé un vent d’indignation dans mon entourage biberonnant lorsque je leur avais montrée : http://blog.allaitement.mamanana.com/images/2008/01/21/sauvons_les_bebes_par_lallaitement.jpg Je cite : « Cette affiche des années 50, c’est un peu l’équivalent pour l’allaitement du slogan « Fumer Tue ». Mais sur le thème de la cigarette, personne n’hésite à culpabiliser les fumeurs ! »

    (Pardon pour le commentaire en deux parties du coup -_-)

  5. Quand j’ai eu mon premier bébé, une dame de la LLL est passée me voir dans ma chambre (en clinique privée). Elle m’a donnée quelques conseils pour passer le cap difficile de la montée de lait. Mais cette année (en hosto public), rien. Les puéricultrices et les sages-femmes étaient sympas mais à part la mise au sein et le « passez-les sous l’eau chaude », pas de vrai conseil.

  6. Bien dit, très bien dit ! Bon…et tu te présentes quand ?!^^

  7. J’adhère complètement !!!!!! Mais avec notre actuelle ministre de la santé, c’est pas gagné….. Va falloir beaucoup de persévérance, et aussi bien éduquer nos enfants, je pense qu’à la prochaine génération, l’allaitement aura pris plus d’ampleur, grâce à nos enfants. ma fille de presque 3 ans me disait hier : « quand je serai plus grande j’aurai un bébé dans mon ventre, comme ça après je pourrai lui donner à téter, comme maman » !!!!!!!! C’est toute une éducation qui est à re-faire, et il faut proscrire les jouets biberons dans les kits de poupées aussi.

    • avec notre actule gouvernement, beaucoup de choses ne sont pas gagnées… J’avais des biberons magiques dans ma dînette que je m’amusais à faire semblant de boire… mais je donnais la tétée à mon poupon 😉

  8. Je n’ai jamais conçu la maternité sans l’allaitement, dans ma tête c’est étroitement lié depuis ma petite enfance car ma mère m’a toujours montré plein de photos de moi au sein.
    Il serait donc intéressant de diffuser un maximum d’images de tétées, une campagne d’affichage dans le métro, par exemple, sans aucun message ou juste avec ces quelques mots: « La nature, tout simplement. »

  9. Beaucoup de bonnes idées, mais un peu d’eau dans le vin : il y a des mamans qui ne peuvent pas allaiter pour X et Y raisons non ?
    Quoi qu’il en soit, l’axe fort c’est former les professionnels en contact avec les mamans. Pour qu’allaiter soit naturel, faudrait qu’ils y croient et qu’ils nous aident, vraiment, pour de vrai ! Que cela rentre dans les moeurs et diffuser l’idée que allaiter, c’est la liberté aussi pour la maman. Les bienfaits pour le bébé sont indéniables, mais pour la maman aussi (protection contre le cancer, liberté d’aller ci et là sans se prendre la tête avec un bib’, donner à manger la nuit sans se lever). Mais il faudrait pour cela que la société accepte que le maternage soit la règle, du moins pour celle qui veulent, et là, les mentalités doivent évoluer.
    Aujourd’hui il faut tout faire : ok, dans ce cas que l’on nous donne les moyens de tout pouvoir faire. Allaiter oui, mais quand on reprend le travail, faut pas déconner. Déjà la tête du boss quand t’annonces que t’es enceinte, alors imagine, quand tu lui dis que tu dois tirer ton lait…
    J’espère aussi que ces propositions mèneront à quelque chose : pourquoi ne pas demander à LL d’y adhérer, de signer une sorte de « pétition » ? Moi je suis ok en tout cas. Tant qu’à monter au créneau 😉 ,

    • La plupart des femmes qui pensent de ne pas pouvoir allaiter, le peuvent. Désinformation, mauvais conseils.
      Mais ce n’est pas la question : il s’agit de soutenir celles qui veulent… les autres, j’ai envie de dire que je m’en fous, Gallia prend très bien soin d’elles…

    • « Allaiter oui, mais quand on reprend le travail, faut pas déconner » – Que veux-tu dire par là? Que c’est mal vu? Ou que tu n’imagines pas que ce soit possible?
      Parce que oui, c’est possible. Et personnellement, j’en ai rien à foutre de la tête que fera mon patron (en tous cas, j’en avais rien à foutre, quand ‘javais un patron – maintenant, mon patron, c’est moi). C’est le monde du travail qui doit s’adapter aux besoins des mamans et pas l’inverse. Tu peux lire mon témoignage de travail + allaitement ici sur mon blog si tu le souhaites.

      En tous cas, merci McMaman pour ces propositions. Il faudrait qu’elles arrivent au sommet de l’Etat, putain que ce serait bien! On demande pas la lune en plus quand même, ça devrait être la BASE bordel!

      • Oui effectivement, les travaillallaitantes existent, on est nombreuses, c’est donc possible, c’est pas toujours évident, mais c’est au monde du travail de s’adapter (comme pour notre grossesse) et pas à nous de stopper notre allaitement si on ne le veut pas.
        Encore un manque total d’informations…

      • @Mamannature et @McMaman : mon avis je le donne par rapport à ce que j’ai vécu. Quand je dis « allaiter quand on reprend le travail, faut pas déconner », c’est pour dire que c’est vraiment pas courant. C’est possible, dieu merci, mais je sais que dans mon ancienne boîte, tenue par un mec, cela aurait été au-delà du réel. Sincèrement. En tout cas, j’ai l’impression que pas mal de maman militante pro-allaitement long sont à leur compte. Mais c’est peut-être une impression.

        Après, il y a des mamans qui ne peuvent pas allaiter, pour raison de santé, à cause de traitement vitaux, même si heureusement il s’agit là d’une minorité.
        Je me suis mal fait comprendre, je suis pour ces propositions.

    • Je réponds là parce que je ne peux pas répondre à ton autre réponse : j’ai tiré mon lait en travaillant pendant 2 mois 2 fois par jour puis encore 2 mois une fois par jour.
      C’est vrai qu’en fonction de son boulot c’est contraignant et pas toujours facile mais quand on veut on peut et pas besoin d’être à son compte pour ça. Il faut être bien informée sur ses droits mais je pense aussi que ne pas se cacher servira aux futures allaitantes. Dans mon cas, je travaille dans l’industrie aéronautique. Milieu très masculin pour ne pas dire machiste (parce qu’ils ne le sont pas tous). Le midi, je ne mange qu’avec des hommes. Et pourtant, tous les jours ou presque, alors que je les laissais prendre leur café pour aller tirer mon lait, je leur ai dit pourquoi je partais. Ce n’est pas de l’ exhibitionnisme mais se cacher à mon avis ne fera pas progresser les mentalité.
      Après, il est vrai que j’ai la chance d’être dans une entreprise suffisamment grande avec une infirmerie où je pouvais aller tirer mon lait. Je ne suis pas sûre que je l’aurais fait s’il avait fallu que je le fasse dans ma voiture ou dans les toilettes… mais encore une fois, c’est en revendiquant nos droits qu’on fera évoluer les choses (revendiquer ne veut pas dire agresser…)

      • La poursuite de l’allaitement à la reprise du travail et la conciliation des deux est peu courante ou peu connue justement parce qu’on nous entend toujours que reprise du travail = sevrage! Il faut bien chercher l’info pour réaliser que oui, c’est possible, que non, on n’a pas besoin de sevrer son enfant ni de son lait ni de ses seins. Bien sûr, en fonction des contraintes liées à son travail, ce n’est pas toujours simple d’où de légitimes revendications pour permettre aux femmes de poursuivre cet allaitement. Je précise que j’ai allaité ma fille jusqu’à ses 13 mois en ayant repris le travail à ses 3 mois, à temps complet, et à 100 km de chez moi… je sais je suis une seinte 😉
        Et désormais, j’ai saisi l’occasion de pouvoir travailler de chez moi pour pouvoir mener à bien mon allaitement du prochain comme je le souhaite (plus longtemps encore j’espère!).

      • Et d’autres tirent leur lait dans des toilettes…
        Quant aux traitements « vitaux » incompatibles avec l’allaitement, ils sont bien moins nombreux, ils représentent une si petite minorité que ce n’est pas un argument. On ne peut baser un système sur une exception.
        Voir le CRAT ou le centre de pharmacovigilance le plus proche de chez soi pour les incompatibilités médicamenteuses avec l’allaitement… les médecins disent souvent des conneries.

      • Je confirme, vous êtes de véritables Seintes les filles 🙂 mmt_nath : je t’aurais bien présenté mon ancien boss. En 3 ans, j’ai pas réussi à obtenir de lui un micro-onde <_< Si y'avait du savon aux toilettes c'était déjà énorme.
        Bon en tout cas, tout ça me fait rêver pour un prochain allaitement 🙂

        Alix : super d'accord, pas eu de crise d'asthme enceinte ni d'allergie aux pollen… Un peu magique que ça perdure à l'allaitement 🙂 Je ne le savais pas !

        Mc Maman, faut vraiment faire un billet sur les idées reçues de l'allaitement, car je crois qu'il y en a trop qui sont pris pour la réalité. Preuve en est : je ne me sens pas suffisamment informée et bien informée encore aujourd'hui.

      • Pour ma part, j’ai repris le boulot en mi temps et j’allais tirer mon lait dans les toilettes! Milieu de femmes, je bosse entant qu’ hôtesse d’accueil la « cliente » était une femme mais je n’avais pas le droit de lui dire que je tirais mon lait.. quand à ma soeur elle bosse dans un consulat à l’étranger et elle tirait son lait dans sa voiture au parking!
        L’idée de la pétition me plait bien et j’adhère à 200% avec toutes les propositions! Rien est fait pour faciliter l’allaitement en France il est temps que ca change!
        VIVE MC MAMAN!!

    • Et oui le pb c’est qu’ils se disent, « bein pourquoi elle continue d’allaiter cette conn…sse, elle a qu’à la sevrer, donner du LA ca n’a jamais tuer personne blablabla »>>> si enfin ca semblerait normal, évident, important, primordial, nécessaire et pas une lubby d’allaiter, bein les conditions de travail seraient aménagé pour nous !!
      Combien me disent au boulot, « ah bein ca va, cool la vie t’as une heure pour ton allaitement payé et tout, tu t’emmerdes pas » ou  » ah bein tu continue d’allaiter juste pour avoir ton heure gratos »…. ca me donne juste envie de gerber ! Heureusement ce ne sont que des collègues de travail idiotes et heureusement que mes patrons, eux, sont hyper compréhensibles et n’ont jamais trouvé ca étonnant ou bizarre que je réclame cette heure !

  10. j’adhère aussi !!! (mais j’ai peu d’espoir quand à la réaction de nos gouvernement pour se bouger à a faire ce genre d’action :/)

    • c’est qu’il ne faudrait pas priver les copains de leur vache à lait (jeu de mollet included)

  11. Beaucoup de propositions pleines de bon sens…
    Je me rends compte que j’ai déjà eu pas mal de chance… Travaillant en Belgique comme kiné, j’ai eu un congé d’allaitement rémunéré jusqu’au 5 mois de mon petit bout. Après, j’ai eu droit à des pauses rémunérées pour tirer mon lait jusqu’au 7 mois du même petit bout. Chance encore, la nounou tout à fait pro-allaitement (je ne le savais pas en la choisissant), pro-portage et cie… Donc, ca lui a paru tout naturel de donner à ma fille du lait tiré fraichement tiré… Bref, ma puce a 17 mois, je l’allaite toujours, trop bien, trop facile, trop top quoi…

  12. Ben j’adhère, forcément … j’ai même partagé sur ma page FB. A quand une députée qui viendra à l’Assemblée Nationale avec un bébé dans l’écharpe en train de téter ??

  13. c’est vrai que l’allaitement est super important pour le bébé… mais aussi pour la maman, pour sa santé. A court et long terme. A ne pas négliger non plus. Pour ma part, quand j’allaite, j’ai vachement moins de crises d’asthme ou de crises d’allergies aigues, qui repartent dès le sevrage!
    Sinon, comme toi, ce qui me révolte (le plus) c’est toute cette propagande pour le lait en poudre dans le cadre de la périnatalité, ça fout les boules de sentir cette industrie super puissante voire même envahissante par moments.
    Continue ce combat!

  14. J’aime particulièrement le point 9 ……

    Il faudrait aussi filer une amende à toute personne nous demandant si on est sûre d’avoir assez de lait…

  15. (mon commentaire de ce matin entant pas passé, je reposée !)
    « 6. La rémunération de l’heure allouée par la loi au tirage du lait maternel dans les entreprises et ce jusqu’au premier anniversaire du bébé. »
    Je pousserai jusqu’aux 18, voire 24 mois de l’enfant car si j’en avais la possibilité, je me prendrai bien une heure pour tirer mon lait en journée pour en avoir toujours un peu de frais d’avance pour chez la nounou (pour le gouter ou si mon fils est malade par exemple). Meme si mon fils a 17 mois. De plus, pour cuisiner avec mon lait, je ne cracherai pas sur cette heure en journée car lorsque je rentre le soir, épuisée (ouais, j’ai un vrai travail que j’aime mais qui est fatigant), j’ai de moins en moins de courage pour coller mes seins dans mes tèterelles ! (puis souvent, je m’endors avec le gnome…).

    • Certes, 18 mois serait l’idéal, mais comme en moyenne, passé le premier anniversaire, le tout-petit ne tète plus en journée… Ce serait déjà bien 1 an. Même si bien sûr il ne faut jamais se contenter des miettes.

      • Je souligne le « en moyenne » McMaman.
        Je pense ne pas être la seule maman d’un bambin qui, dès qu’il est avec sa maman, est loin de se contenter de « tétées petit-déj » et « tétées dîner-dodo »…
        Je viens de passer quasiment 4 jours physiquement collée à mon gnome par le sein gauche (parfois, le droit). Et ça ne l’a pas empêché de continuer à s’alimenter normalement aux divers repas.

        Quoi qu’il en soit, de manière plus générale, à force d’actions, de regroupements, d’information, on finira bien par faire bouger un peu les choses !

  16. Ce billet est la pure vérité, par contre il reste un gros problème de compréhension pour le patron, comprendre que l’on peut reprendre le travaille et continuer l’allaitement. je suis aide soignante (merci marion de nous avoir cité, nous sommes quand même oublier), je me suis imposer dans une équipe qui ne comprenait pas du tout que je puisse reprendre le travail et tirer mon lait, j’en ai entendu des vertes et des pas mûres, j’ai du batailler pour prendre 2×30 pour tirer mon lait, au risque d’avoir des lymphangites, (j’en ai fait une paire qui m’a valu des arrêts de travailles) et au bout j’ai eu raison, une chef qui a demander que l’on respecte mon choix, ma vie de maman. je voudrais être consultante en lactation, et j’y arriverais …

  17. Plusieurs de ces propositions sont en vigueur à la maternité où j’ai été… vive les hôpitaux « amis des bébés »

  18. Bonne idée, ce site et ces propositions ! Je trouve chouette de voir l’allaitement se normaliser, par des témoignages variés (= sortir du cliché de la hippie attardée, enchaînée à son môme et velue). Pour les propositions, je suis un peu dubitative sur le congé allaitement. D’abord qui y aurait droit ? Seulement celles qui allaitent à 100 % ? est-ce que si tu files un bib de temps en temps c’est mort ? Comment on vérifie ? et si l’allaitement s’arrête en plein milieu ? Pour ma part je penche plutôt pour le congé à la scandinave/québécoise, plus long (~1 an), mieux rémunéré, avec une partie obligatoirement pour le père.
    Pour la formation des pros j’ajouterai la formation continue (ou l’euthanasie ?), parce qu’il y a quand même beaucoup trop de vieux cons qui font des ravages.

    Et pour moi ce qui reste vraiment à travailler, c’est cette fameuse normalisation de l’allaitement : où sont les seins, les tire-lait etc dans les livres pour enfant ? dans toutes les représentations de bébé (ex : modèles de faire part avec des tétines/biberons mais pas d’enfant qui tète) ?

    Petite anecdote : La première fois que j’ai laissé mon deuxième quelques heures (à son père), je suis allée à l’opéra avec un tire-lait dans mon sac au cas où (heureusement pas eu besoin de m’en servir) et je me disais qu’absolument rien n’était prévu dans ce cas (où tirer ? dans les toilettes où il y a 10 min de queue à l’entracte qui en dure 20 ?). Bref je ne milite pas pour installer des stations de pompage à l’opéra, mais pour moi c’est révélateur de la vision monobloc de l’allaitement dans notre société : si tu allaites, tu restes chez toi avec ton gosse 24/7. Désolée, mais moi je ne le vis pas comme ça ! Et je crois que cette vision doit vraiment se diversifier, sinon les Badinter qui crient à l’esclavage de l’allaitement seront toujours crédibles.

  19. De bonnes propositions ! Une qui aurait sauvé mon allaitement : le congé jusqu’au 6 mois !
    J’ai repris le boulot a 3 mois et demi, en pensant naïvement que donner le sein que matin et soir ca suffirait à entretenir une lactation suffisante… grossière erreur ! AUjourd’hui mon fils a 5 mois et j’arrive à lui donner une bonne tétée le matin et le soir il ne veux pas téter du tout, du coup je tire mon lait… 25 ml sur les deux seins ! Et encore je carbure au galactogyl ! Ca me dégoute, j’aurais rêvé d’un allaitement long ! Mais pas possible de tirer mon lait au boulot et j’ai eu une baisse violente de mon lait 😦
    Pourtant j’ai droit à une heure d’allaitement rémunérée, grace a ma convention collective et ca c’est le top ! mais ca me sert à partir une heure plus tot.
    Et que d’embûches pour mon allaitement !! Mauvais départ : frein de la langue trop court dont on s’est rendu compte qu’a son 4eme jour de vie, après avoir perdu 600 gr !!! Et a 4 jours toujours pas de monté de lait, normal il tétait que dalle !! Les sage femme lui ont tenu la tete, forcé à tété alors que physiologiquement il n’y arrivait pas ! Résultat des courses, bébé dégouté du sein, monté de lait faite au tire lait et jamais eu de grande quantité car en plus diabétique. Il m’a fallu 1 mois pour que mon fils fasse la paix avec mon sein ! Mais quelle victoire, terni par la reprise !
    Je raconte ma vie mais pour moi l’allaitement est trop important, et ca restera l’échec de ma vie à cause de cette société ou si tu ne reprend pas le boulot, tu vis sous les ponts !!!

  20. J’adhère à 100%.
    Mais…
    Ces propositions n’ont pas lieu d’être, ce devrait être acquis depuis bien longtemps. C’est déplorable de voir où en est notre société à l’heure actuelle vis à vis de l’allaitement. On ne devrait pas avoir à se battre pour que les mamans allaitantes soient soutenues et aidées par des personnes compétentes.
    On ne devrait pas, mais on y est bien obligé ! Alors faisons tourner ses propositions et exprimons librement notre fierté d’allaiter !!!

  21. Moi ce qui m’a choqué c’est que la sécu prend en charge la location du tire-lait, mais alors pour le matos qui va avec tu peux sortir la CB (35 € pour le kit).
    Ce samedi je suis allée louer (sur ordonnance aussi) un brumiseur pour aider bébé à se sortir de son rhume (pas malade pendant l’allaitement en plein hiver, la il commence les rhumes !!) et le kit avec masque est remboursé lui.
    Allaitez qu’ils disaient …
    Tout ce que je sais c’est que je reste frustrée de mes 3 mois d’allaitement dont 3 semaines de tirage de lait dans les toilettes du boulot, le seul côté positif c’est que mon temps n’était pas décompté.
    Je mettrais toutes les chances de mon côté quand il sera question de bébé*2 !!

  22. Il est vrai, hélas, que l’allaitement et reprise du travail sont dans l’imaginaire de beaucoup impossible.
    Ce matin je suis allée à la médecine du travail pour obtenir mon aptitude,à l’ap-hp c’est comme ça, il faut une petite croix sur un petit papier bleu te disant apte à reprendre ton activité après un arrêt assez long. Bref, le médecin me demande comment je nourris mon enfant, si ça se passe bien etc…puis comment je vais faire à la reprise. A cela je réponds que l’allaitement se déroule bien et qu’il restera strict le plus longtemps possible. « Oui mais COMMENT vous allez faire?? Ça me paraît difficilement réalisable » qu’elle me sort.
    Normalement c’est pas à elle, le médecin, de me donner des pistes pour concilier allaitement strict et travail??
    « Sinon y a toujours l’allaitement mixte. » Ah le biberon de poudre, la solution miracle à tous les problèmes…pff navrant. Faut d’abord essayer, non?
    Je pense donc prendre des notes sur mon organisation travail de nuit/allaitement pour lui donner, plus tard, afin qu’elle est un peu de matière pour informer les autres.

  23. avant de prendre un congé sabbatique pour mon 1er (allaité 10 mois)je m’étais renseignée pour la creche de mon patelin, elles m’ont carrément dit je cite « pas de lait maternel c’est pas hygiénique » !!! heureusement je n’en ai pas eu besoin de la creche….. enfin bon, çà ne s’apparenterait pas à de la discrimination et une grosse désinformation ?? le lait maternel tient bien mieux que du lait en poudre (c’est bien précisé : max 30 min!!)

  24. Tu pourrais ajouter aussi le respect dans son intégralité du Code de commercialisation des substituts du lait maternel, et pas à la sauce française où, par exemple, l’interdiction de la pub pour TOUS les substituts c’est transformé en l’interdiction des laits 1er âge. Alors que les 2e et 3e âge sont à considérer de la même manière.
    Du coup, ton point 7 deviendrai caduque : il n’y aurait plus le doit de faire de pub du tout pour tout substitut du LM 😉

  25. « L’interdiction du merchandising et diffusion d’objets publicitaires par les lobbyistes dans les maternités (affichettes de prénom du bébé de marque de préparation infantile, posters, décorations, etc.) »

    Ça tu vas l’attendre longtemps vu que ces mêmes lobbys financent les maternités plus que l’État. C’est un peu le même problème que la redevance télé, si tu veux des programmes TV t’es obligé d’accepter la publicité. C’est moche, mais c’est malheureusement la vérité.
    Si les hôpitaux refusaient cette publicité (et il y en a quelques-uns), c’est la fin de l’évolution technique de leur maternité.
    La mesure première serait surtout que l’État redevienne le principal investisseur des hôpitaux plutôt que les entreprises privées et laboratoires pharmaceutiques.

  26. Pingback: Blog de Zhom » La Guerre du Lait.·

  27. @kiki the mum : j’allaite, je travaille à temps plein et plus (du 45h par semaine en ce moment). Je ne suis pas à mon compte. Je ne tire pas mon lait, j’ai quasi jamais tiré, il y a plein de possibilités d’organisation, en fait…

  28. Superbes propositions, avec elles les mamans vivraient dans un monde proche de la perfection! Si seulement elles étaient en vigueur, j’aurais allaité plus longtemps et je n’aurais pas vécu ce traumatisme que l’arrêt m’a provoqué.
    J’ajouterai une autre proposition, que les généralistes prennent aussi l’allaitement au sérieux et qu’ils exhortent les allaitantes (qui le souhaitent) à continuer et qu’ils les aident quand il y a baisse de lactation. La mienne m’a totalement lâchée, et de moi même j’ai testé tous les remèdes possibles pour rebooster mais sans aide de professionnel, ça n’a pas fonctionné. J’ai été complètement lâchée et l’ai très mal vécu, énormément de culpabilité. Et la cerise sur le gâteau, alors que je me battais pour donner le peu de lait qu’il me restait (alors que j’avais été pendant les 1ers mois une vraie fontaine), ma généraliste m’a filé un anti-dépresseur (sans me demander si j’allaitais toujours) qui avait pour effet secondaire, entre autre, de stopper la lactation. Le temps de m’en apercevoir il était trop tard, impossible de faire repartir la machine. Résultat: un bébé déboussolé et une maman culpabilisée et déprimée. 😦
    Alors vive la formation et le remboursement des consultante en lactation, et la prise au sérieux de l’allaitement par le corps médical!

  29. Et je rejoins la poule pondeuse : la formation des professionnels de santé est navrante. A la fac de pharma il y a 5 ans, en tout et pour tout : un cours sur le sevrage pour la reprise du travail. Aucun cours sur allaitement et médicaments, ou les conseils de base de l’allaitement. J’en ai proposé à mon doyen, comme maman allaitante et comme pharmacienne avec un bon cursus, une thèse en gynéco : je n’ai eu aucune réponse.

    Dans mon bled paumé (de vendée, certes), j’ai l’impresssion d’etre au moyen age de l’allaitement :un médecin en fin de carrière qui contraint les femmes à arrêter du jour au lendemain, paf comme ça, pour des prises de poids correctes chez des bébés qui vont bien, des mamans qui débordent de lait. Sans orienter vers qq1 de compétent, sans proposer des solutions, nada, paf du jour au lendemain, sevrage, 6 bibs par jour, incroyable. Je croyais pas que ça existait vraiment dans la vraie vie des histoires pareilles, c’est ahurissant, et c’est arrivé plusieurs fois.

    L’autre médecin du bled, pareil, mastite, amoxicilline (antibio non adapté dans ce cas, avec des poso et des durées également inappropriées), paracétamol (alors que l’ibuprofene est sur et plus efficace dans ce cas), et tadam ! Sevrage, autant mettre toutes les chances de notre côté pour faire un bel abcès qui dégoutera bien la maman à vie…
    Y’a du boulot, j’adhère à fond avec les propositions, notamment ce qui concerne la pub insidieuse partout, (nan mais sans déc, guigoz ils croient vraiment que je vais prendre leur porte carnet de santé ?! Plutôt crever !). Et les inconvénients à ne pas allaiter (je reconnais là les idées de james Akré).

    Et aussi je vote pour des livres, des dessins animés, des pubs, avec des bébés au sein. Ras le bol du bib pour symboliser le bébé ! Moi qui était très pudique, j’allaite partout (devant le tour de france qui est passé dans le bled où je bosse, devant tous les clients…), en faisant les magasins, les courses, au boulot devant mes collègues, à la plage, dans les concerts en plein air, au restaurant. C’est ma façon à moi de militer !

    Un post sur les idées reçues,c’est une très bonne idée.

  30. L’allaitement des bébés passera par la culture et la transmission , cela a toujours été le cas , sauf que à un moment de l’histoire il en était autrement , puis les lobbyyngs de lait industriel ont pris cette place alors que les femmes a ce moment étaient dans d’autres questionnements pour leurs libertés ……
    Elle ont délaisser cette nourriture exceptionnelle pour un substitut de mauvaise qualité entraîné par les professionnels soignants et aucune politique ( état) pour continuer ce geste millénaire …..Toutes et tous a chaque moment de sa vie en parlant d’allaitement au sein , recréer de la culture et re donne aux couples cette envie de poursuivre cet engagement …..
    Quand les enfants sont nourris au sein , ils allaitent plus , la transmission fonctionne , et puis aussi même dans le labs de temps où les femmes en France allaitaient peu dans les années septente 70, elle se documente grâce a toutes les associations et le partage des femmes , des mères , des couples …..
    Plus on en parlera et montrera des images sur cet acte d’allaiter plus notre inconscient collectif sera imprégné de cette culture de l’allaitement au sein ,
    Bravo pour votre blog , et continuez a faire passer le message de l’allaitement au sein ……
    C’est un bien pour l’humanité entière que de connaître des gestes ancestraux et de les transmettre et de ré apprendre ce geste d’amour …..

  31. Pour répondre a vos questions pourquoi les professionnels soignants ne sont pas formés aux gestes de l’allaitement au sein ?

    C’est simple et réel cela ne rapporte rien (Fric) , et puis pour mettre en place un jour un remboursement des consultantes , vous allez avoir les sages femmes ,les pédiatres qui diront mais c’est notre buisness , j’en au fait les frais , j’avais crée une asso , et puis je suis devenue consultante et formatrice , puisque c’était un sujet qui m’intéressait beaucoup j’ai fait bcp de recherche et avait une belle écoute et régler des problèmes que bcp d’autres ne savaient faire , tant que j’étais association , les pédiatres de la région donnait nos coordonnées , et aussi les miens en tant que consultante , mais j’ai en 2005 été dans un lieu pluridisciplinaire soignants avec des professionnels soignants que je connaissais depuis la création de l’association en 1998 et là comme par hasard , les sages femmes n’ont pas vraiment apprécié que je « leur pique  » leur travail , j’ai mis 2 ans a réaliser qu’en faites tant que j’étais association et gratuite cela allait , mais là je devenais professionnelle et bien je peux vous dire que le discours change , alors que la formation sur l’allaitement au sein qu’elles ont eues c’est moi qui les aient formées . C’est pas si simple d’être accueillies , les parents oui sont ravis mais certains pensent au remboursement par la sécu mais là cela sera très compliqué en France .
    Je pense que pour ce genre de pratique c’est de la responsabilité de chacun , si la consultante est efficace cela ne revient pas cher et c’est une transmission a vie …..

    Aujourd’hui j’oeuvre pour la transmission du goût pour les enfants .

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  33. J’adhère TOTALEMENT !
    Oui, l’allaitement devrait être la norme. C’est bien qu’il existe des biberons et du lait en poudre pour dépanner ou pour celles qui ne veulent pas. En effet, c’est comme la cigarette, la norme c’est tout de même de ne pas fumer, non? …?…
    Je pense en effet que cela passera par un la promotion d’images, dans les livres, les médias, etc de femmes qui allaitent, de bébé qui tètent.
    L’argument en faveur de la santé a tout de même du poids (sans doute pas assez en face du lobby de G*llia ou N***lé) mais il peut être recevable par un gouvernement. Dire que des bébé allaités et des mères allaitantes seront moins malades, et contribueront à moins creuser le déficit de la Sécu, c’est pertinent quand même! Le dernier scandale du Médiator pourrait peut-être aider à ouvrir les yeux au(x) gouvernement(s).
    S’il faut lancer une pétition ou autre action, je suis de la partie !

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